Un an après son ouverture, la fondation Jérôme Seydoux-Pathé fait sa rentrée avec l’âge d’or du cinéma russe (1908 – 1935) du 26 août au 6 octobre 2015. L’occasion de découvrir, ou de redécouvrir, un cinéma d’une grande inventivité « Pour cette rentrée, nous voulions une thématique forte et le cinéma russe de cette période est très riche sur le plan du muet.» nous confie Dominique Erenfri, la Directrice de la programmation la fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

CuirasséPotemkin
Le Cuirassé Potemkine, Sergueï Eisenstein


« Cette période pré et post-révolutionnaire voit apparaître de jeunes réalisateurs avec la soif de créer un art nouveau au service d’une société nouvelle. L’époque est débridée.» Des réalisateurs tels que Serguei Eisenstein (Le Cuirassé de Potemkine), Dziga Vertov (l’Homme à la caméra) ou encore Lev Koulechov (Dura Lex) sont autant de réalisateurs incontournables de cette période dont les maitres mots sont inventivité et création. « En 1935 Staline impose de nouveaux codes cinématographiques et la créativité de ces nombreux réalisateurs s’en trouve bridée. » Leurs idées avant-gardistes deviennent contre-révolutionnaires.

La sélection proposée par la fondation Jérôme Seydoux-Pathé – 12 longs métrages et deux programmes de films courts – est donc à ne pas manquer. Elle met en lumière cette incroyable période de foisonnement artistique en proposant des films de genres différents (science-fiction, adaptation littéraire, film de société…).

Le programme est riche et c’est pourquoi, sur les bons conseils de Dominique Erenfri, nous vous conseillons ces quelques films :

Le cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein
Sergueï Eisenstein est un des réalisateurs les plus connus de cette époque. Le cuirassé du Potemkine, qui retrace un épisode de la révolution russe de 1905, est devenu un film culte.

L’Homme à la caméra de Dziga Vertov
Dziga Vertov est irrémédiablement lié au « cinéma vérité ». Dans ce film, le cinéaste filme tous les aspects de la vie quotidienne des habitants de la ville d’Odessa.

La maison de la rue Troubnaia de Boris Barnet
Drôle et moderne, ce film qui narre les tribulations ménage à trois, traite de l’avortement, de la crise du logement… Boris Barnet est un réalisateur atypique de cette période et cherche le comique dans le tragique.

L’information en plus : les films sont projetés en 35 mm et histoire de vous plonger encore plus à l’époque du cinéma muet, les films sont accompagnés au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel en partenariat avec le conservatoire National de Musique et de Danse de Paris.

Le programme des projections est à découvrir ici.

Un grand merci à Dominique Erenfri, la Directrice de la programmation la fondation Jérôme Seydoux-Pathé.

[hr gap= »1″]

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
Adresse:
73 Avenue des Gobelins,
75013 Paris
Tél: 01 83 79 18 96
Métros :
Place d’Italie, lignes 5, 6, 7
Les Gobelins, ligne 7
Bus :
27, 47, 57, 64, 67, 83

Tarifs :
Normal: 6,00 €
Réduit (- de 14 ans, étudiants, seniors + 65 ans): 4,00 €
Tarif pour 2 séances dans la même journée: 8,00 €
1 billet donne accès à 1 séance de cinéma + espaces d’exposition

A lire également