Grasse : capitale mondiale des parfums

La parfumerie familiale Fragonard est une des plus connues, depuis 90 ans. Venez découvrir les secrets de fabrication d’un parfum, liés à la passion des collections, poussa les dirigeants de la maison à ouvrir au grand public les usines et le musée de Paris et de la côte d’azur. De cette volonté est né un principe toujours appliqué aujourd’hui, la visite guidée est gratuite dans tous l’établissement Fragonard.

Évidemment la matière première étant les fleurs, Grasse était bien placée pour la rose, le jasmin, la violette etc. L’extraction des essences de parfum se fait de manières différentes : par distillation dans un gros alambic pour les roses, la vapeur d’eau passant à travers les pétales de roses est condensée et permet de recueillir l’essence de parfum. Il faut 3,5 tonnes de pétales de roses pour obtenir un litre d’essence de parfum de rose. Pour les fleurs plus délicates comme le jasmin, on les pique dans une galette de graisse animale tous les 3 cm environ. Par lavage de la graisse on recueil l essence de parfum.

Lors de la visite vous ne pourrez pas voir la conception des parfums qui est très complexe et qui demande de mélanger jusqu’à 50 essences différentes en laboratoire. Par contre vous verrez la fabrication des savons qui se fait toujours de façon artisanale et entièrement manuelle.

La visite se termine par la présentation des principaux parfums Fragonard. Vous pourrez choisir votre fragrance préférée parmi les parfums phares de la maison Fragonard par exemple « Belle Chérie » et « Belle de Nuit » pour les femmes. Les parfums Fragonard ne sont vendus que dans les boutiques Fragonard, il en existe une vingtaine en France.

Hélène Costa, directrice des parfums Fragonard organise une présentation très intéressante de parures et dentelles précieuses provençales retracée, à travers 16 silhouettes inédites, de 1780 à 1900.


fragonardmusée-002Exposition temporaire : « Trompe-l’œil : l’art de l’illusion » jusqu’au 30 septembre 2016

Le musée, Jean Honoré Fragonard consacre sa grande exposition annuelle à une spécialité prisée par certains artistes mais souvent délaissée par l’histoire de l’art : la peinture en trompe l’œil. Dérivée à la fois de la nature morte pour sa figuration d’objets inanimés et des arts décoratifs pour des réalisations à grande échelle. Cette pratique a constitué, jusqu’à l’apparition de la photographie, la raison de la peinture : représenter la réalité.

Léa Berroche et Hervé Lejosne


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