Décoiffant ! Un James Bond cent fois plus délirant. L’histoire est celle d’un cinglé, Valentine, qui veut sauver la planète du réchauffement climatique en supprimant la quasi-totalité de l’humanité. De même que les virus sont responsables de la fièvre chez celui qui en est atteint, les hommes sont les virus de la terre, responsables de la fièvre de notre planète. Seuls quelques privilégiés, riches et sous la domination de Valentine, échapperont à ce génocide. Mais il y a Kingsman, une organisation britannique ultrasecrète qui se place au-dessus des Etats. Elle va tout faire pour que ce diabolique projet échoue. Un Kingsman est recruté s’il réussit à surmonter des épreuves inimaginables, au sens littéral du terme. Sont sélectionnés un garçon, Eggsy, issu de la banlieue de Londres, gouailleur et effronté, et une douce jeune fille, Roxy, qui n’a pas froid aux yeux. Ces jeunes héros ont pour mentor un élégant quadra, costume trois pièces, bardé de gadgets choisis dans une panoplie d’objets insignifiants mais redoutables, doué d’une force et d’un art du combat hors du commun. Il vous met à terre des hordes de fous furieux avec un « simple »  parapluie, sans que la moindre mèche de ses cheveux ne soit chahutée, les scènes s’achevant, un verre à la main, par une phrase désinvolte qui clos l’ « incident ». Flegme et humour britanniques pur jus !

Le trio va s’attaquer à Valentine qui dispose des moyens de défense les plus sophistiqués : base aérienne sous-terraine, domination informatique du monde, capacité de détruire l’humanité à distance …. Les Kingsman ne sont pas moins outillés. Roxy ira jusqu’à utiliser un ballon stratosphérique pour aller détruire le satellite qui doit relayer les ordres de Valentine ! Eggsy va-t-il réussir à neutraliser ce foldingue ?

On éclate souvent de rire tellement c’est gros ! Une des dernières scènes où l’on voit la tête de ces privilégies mis à l’abri de la destruction finale, exploser en feu d’artifice gracieux cadencé au son d’une musique virevoltante, est un pur moment de rigolade.

Bref, ce film tiré d’une bande dessinée, ne nous laisse pas un instant de répit. On sort de la salle heureux de s’être amusé comme des gamins.

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