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L’histoire se passe en Bretagne, dans un petit coin des Côtes d’Armor, qui abrite  la maison du père d’Eléonore, mort il y a peu.  Elle est photographe comme l’était son père, mais les photos rapportent moins bien qu’avant. Elle revient dans cette maison le temps d’un week-end pour la vendre car elle a des dettes.  Elle a  contacté un agent immobilier, Claire, qui va se charger de faire visiter la maison aux acheteurs potentiels. Eléonore est accompagnée de Samuel avec qui elle a partagé une intense passion amoureuse.  Lui est tombé amoureux de Laure alors qu’elle va  d’aventures en aventures, au gré des rencontres. Ils sont séparés, mais leur passé va resurgir et rien ne va être simple…

Comme un  tableau impressionniste, le film est fait de petites touches, de petites histoires dans l’histoire, chacune en harmonie ou en contraste avec la voisine. Les couleurs peuvent être violentes, quand  le couple s’affronte,  ou toute en délicates demi-teintes qui tranchent avec  les interventions dérangeantes et triviales des acheteurs. Ephémère, ici tout est éphémère, les paysages qui changent avec les marées, la météo, les amours qui se font et se défont,  les personnages eux-mêmes qui ont traversé cette maison fortement chargée d’histoires dont il ne reste que quelques photos. Tout  n’est que châteaux de sable, châteaux de sable qui ont disparu, qui disparaissent ou qui vont disparaître.

Emma de Caunes est une Eléonore attachante,  son jeu naturel fait mouche, elle est vraiment épatante. Yannick Renier-Samuel, tout aussi excellent, forme avec sa partenaire un couple crédible et séduisant.

  1. de Rouffignac et Léa Berroche

 

 

 

 

 

 

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