Primaire

Un film de :
Hélène Angel (Propriété interdite – Rencontre avec le Dragon)
Avec :
Sarah Forestier (La Tête haute – L’amour est un crime)
Vincent Elbaz (Amis publics – Je compte sur vous)
Patrick d’Assumçao (Floride – Journal d’une femme de chambre)
Durée : 1h45
Distributeur : StudioCanal
Au cinéma : 4 janvier 2017

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Florence, institutrice d’école primaire, donne le meilleur d’elle-même pour assurer le passage en sixième de sa classe de CM2, une classe où elle passe une bonne partie de son temps à calmer les uns et les autres pour obtenir l’attention de ses élèves. En dehors de ses heures de cours, elle apporte un soutien scolaire à ceux qui sont en difficulté. Arrive Sacha, un gamin délaissé pendant des semaines entières qui vit seul avec les grosses sommes d’argent que lui donne sa mère au cours de leurs brèves rencontres. Cet enfant atypique aux yeux des enfants, car sans parents, subit leur méchanceté et notamment celle de Denis, le fils de Florence qui cette année-là est dans la classe de sa mère. Florence va alors prendre en charge Sacha, ce garçon révolté…

Ce film d’Hélène Angel dresse un tableau de ce que peut être l’enseignement dans une école primaire aujourd’hui. On y voit ces enfants qui peuvent parfois constituer un mélange détonnant mais qui, bien entourés, sont capables de donner le meilleur d’eux-mêmes. On y voit aussi l’envers du décor. On y voit des enseignants qui se retrouvent, notamment à la cantine, où ils évacuent leur stress en se livrant à des blagues de potaches. Ils avouent avoir peur des enfants, peur de ne pas être à la hauteur de leur tâche, peur de ne savoir maintenir l’équilibre instable de cette communauté étrange où ils sont les seuls adultes.

Sacha Forestier incarne superbement cette institutrice dévouée, forte et fragile à la fois, soumises aux aléas d’une vie de famille et d’une vie professionnelle qui se télescopent. Elle est remarquablement entourée de Vincent Elbaz, Patrick d’Assumçao, Olivia Côte, Denis Sebbah, Guilaine Londez et Laure Calamy. 

                                                                                       Christian De Rouffignac et Léa berroche