The Finest HoursUn film de :
Craig Gillespie (Fright Night – Million Dollar Arm)
Avec :
Chris Pine (Star Trek – People Like Us)
Casey Affleck (Les Brasiers de la Colère – Interstellar)
Ben Foster (Du sang et des larmes – The Program)
Holliday Grainger (Bel Ami – Cendrillon)
Durée : 1h57
Distributeur : The Walt Disney Company France
Au cinéma : 24 février 2016

1952 _ STOP _Nouvelle-Angleterre _ STOP_Deux Pétroliers_STOP_Tempête Apocalyptique_STOP_Navires brisés en deux_STOP_Demande d’aide Imminente_STOP_

Inspiré de faits réels, The Finest Hours nous perd en haute mer, nous plonge en pleine tempête, nous submerge de vagues colossales et nous maintient hors de l’eau pendant toute la dernière demi-heure. Étonné de trouver Disney dernière un film catastrophe, on craint quelque peu d’assister à un sauvetage familiale. Une histoire adoucie jusqu’à en perdre sa véracité historique mais que l’on sait déjà sauvée par une photographie, une mise en scène et des effets spéciaux riches et sublimes.
Or la surprise est bien présente et singulièrement plaisante.
Le film catastrophe se révèle bien plus mature que ses habituels camarades de classe et ne tombe pas dans la surenchère d’effets spectaculaires uniquement pour faire du spectaculaire. Si bien que l’on regrette la 3D. Elle ternie une image déjà sombre mais dont la colorimétrie, en accord avec une époque « année 50 » tout particulièrement réussie, donne un visuel et un grain doux, agréable à l’œil. Pas spécialement utile donc hormis pour une ou deux scènes épiques notamment un slow motion sur la fin avec une montée en émotion finement dosée, rehaussée par la technique. L’espace d’un instant nous faisons parti de l’équipage, de ceux qui attendent leur retour… Belle immersion !

Sans titre-1

L’histoire quant à elle est prenante. Sans renouveler le genre, elle trouve habillement sa place entre réalité et romance. Une reconstitution historique avec le savoir faire des équipes Disney. La première heure, bien qu’un peu longue, place efficacement l’ambiance. La rencontre avec les gardes-côtes toujours prêts pour l’horreur, puis du reste de l’équipage déjà en plein cœur de celle-ci resserre l’intrigue. Aidé par l’excellent casting et la multitude de seconds rôles très variés, un certain attachement pour eux se crée. On a peur pour le futur, pour leur vie.

Autre bonne surprise: la bande son. Sonorités fifties et chants marins sauront retranscrire le lyrisme de cette épopée héroïque.

[…] Sit down, sit down, you’re rockin’ the boat…

Julien Joanny

Fleuron

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