le convoi afficheUn film de :
Frédéric Schoendoerffer
Avec : Benoît Magimel (La tête haute,La French,Cloclo)
Reemb Kherici (Paris à tout prix,Neuilly sa mère, Colombiana)
Tewfik Jallab (P.J.,Avocats&Associés,Pas si simple)
Amir El Kacem (Une histoire de fou)
Durée : 1h42
Distributeur : Paramount pictures France
Au cinéma : le 20 janvier 2016

Une tonne de résine de cannabis venant du Maroc doit transiter du port de Malaga vers la banlieue parisienne. Sept hommes vont en assurer le transport. Les paquets sont chargés dans trois voitures puissantes conduites par deux hommes, la quatrième étant réservée aux bidons d’essence qui doivent ravitailler les voitures en cours de route. En fin de journée, le convoi démarre, rejoint l’autoroute et le voilà lancé à 270 km/h, direction la frontière. Tout le monde est tendu à l’extrême. Les hommes sont irritables, agressifs. Les dialogues tournent vite à l’insulte, mais chacun finit par se calmer, l’enjeu est trop important. Ils sont en contact permanent par téléphone avec l’éclaireur qui signale les éventuels contrôles policiers. Traversant une zone privée de réseau, l’une des voitures n’a pas reçu l’ordre de quitter l’autoroute. Dans une manœuvre désespérée, le chauffeur, blessé par les tirs des policiers, alors que son accompagnateur est tué, parvient à repartir à contre-sens sur l’autoroute, mais ne peut éviter une voiture conduite par une automobiliste. Celle-ci, sous la contrainte de l’arme du chauffeur, doit se mettre au volant pour poursuivre la mission…A cet instant débute une succession de péripéties qui vont conduire toute la bande à la catastrophe.

Ce thriller nous fait vivre les psychodrames qui peuvent se dérouler à l’intérieur de l’habitacle de ces go-fast, les peurs, les doutes, les craintes, les espoirs, les rêves, parfois naïfs, de ces hommes qui savent qu’ils ont toutes les chances d’y laisser leur liberté ou leur peau.

Ce film, réalisé par Frédéric Schoendoerffer, nous tient en haleine de bout en bout par le réalisme des scènes, des dialogues et des situations. Tous les acteurs, épatants, rendent parfaitement crédibles les personnages qui nous prennent nous aussi en otage et, curieusement, nous plongent dans le syndrome de Stockholm : ces voyous, ces tueurs, nous deviennent sympathiques.

Christian de Rouffignac et Léa Berroche

 

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