Pourquoi j’ai pas mangé mon pére

Le Roi des Simiens, une espèce d’Homme préhistorique, a deux fils, Vania  et  Edouard.  Ce dernier, jugé trop malingre, est rejeté par sa tribu qui décide de le faire disparaître. Jeté du haut d’un précipice, il est sauvé par Ian, un Simien albinos, lui-même exclu de la communauté.  Les années passant, Edouard se révèle intelligent, astucieux et débrouillard. Une méchante sorcière apprend aux Simiens qu’Edouard est toujours en vie. Son père, venant à le savoir,  fait venir son fils qui lui montre toutes ses découvertes. Le Roi est fier de son enfant.  Vania,  jaloux de son frère,  fait appel à la sorcière  pour le débarrasser de lui. Le pauvre Edouard, précipité dans un trou, va encore  échapper à la mort, une nouvelle fois sauvé par Ian. Au cours de leur fuite, ils vont avoir à affronter des loups, des rhinocéros  et autres charmantes bêtes. Le Roi, mis au courant de cette situation, veut porter secours à son fils, mais une bataille éclate au cours de laquelle il est tué. Selon la tradition, Vania veut manger son père, mais Edouard s’y oppose.  Sur ces entrefaites, Edouard découvre l’amour.  Il  se met au service de sa communauté, porte secours aux uns et aux autres, devient le héros bienfaiteur de ses semblables, au grand dam de la sorcière…

Ce film de Jamel  Debbouze a été  entièrement tourné en  « Motion-capture ». Les images de synthèse ont été élaborées en numérisant les mouvements des acteurs captés par des senseurs, une performance réalisée pour la première fois en Europe. La performance ne s’arrête pas là. Les techniciens, à partir d’images tirées de ses films, vont  faire intervenir Louis de Funès,  et lui font dire des phrases qu’il n’a jamais prononcées en lui faisant  jouer des scènes  qu’il n’a jamais tournées.

Selon le réalisateur, ce film est une métaphore de sa vie, lui qui est « issu des cités, arabe, petit et handicapé »

Léa Berroche