Un film de :
Emmanuelle Cuau (Très bien, merci,Secret Défense)
Avec :
Virginie Efira (Elle, une famille à louer, Victoria)
Gilbert Melki (La vérité si je mens 3, vendeur)
Marilyne Canto (Alex Hugo ,La tendresse) 
Zacharie Chasseriaud (L’Héritière (TV),Mes Chers Disparus)
Durée : 1h25
Distributeur : Ad Vitam
Au cinéma le 29 mars 2017

Nathalie débarque à Paris avec ses deux enfants pour exercer son métier de joaillière dans une bijouterie de renom. Mais à son arrivée, on lui annonce que la direction renonce à son embauche au bénéfice d’une autre personne Elle avait tout planifié pour entrer dans sa nouvelle vie, elle avait loué un appartement, scolarisé ses enfants, et la voilà sans ressource !. Désespérée, elle décide cependant de ne rien dire aux enfants, Paul, 15 ans et son petit frère, Bastien. Paul finit par découvrir que sa mère est inconnue à la bijouterie mais travaille en réalité comme serveuse dans un restaurant. Son comportement vis-à-vis d’elle change alors du tout au tout. Il devient agressif, insolent et menteur car lui aussi va se lancer dans d’autres activités, peu avouables celles-là. Il s’est fait un copain dont le père, patron de bistrot, est un trafiquant de drogue qui emploie son fils pour ce commerce. Paul va être peu à peu pris dans l’engrenage et tomber dans la délinquance. Un jour où il devait assurer une livraison, il se fait arracher le sac qui contenait l’équivalent de 75000 euros. Menacé de représailles, il doit rembourser. Il se confie à sa mère qui va tout faire pour tenter de sortir son fils de ce piège…

Ce drame familial d’Emmanuelle Cuau est bâti sur une solide conception des personnages. Il nous tient en haleine avec un rythme soutenu par une succession de suspenses créés, notamment, par le petit Bastien, acteur involontaire des péripéties. Le film est servi par Virginie Efira, qui excelle dans le rôle de Nathalie où elle est tout à fait crédible dans un registre nouveau pour elle et par un Gilbert Melki peu disert, inquiétant par ses menaces non dites, appuyées d’un regard pénétrant dont il a le secret. Le jeune Renan Prévot incarne un fils parfois charmant, souvent détestable, avec un grand naturel.

C. de Rouffignac et Léa Berroche

Fleuron

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