Une expérience du monde caché avec Eva Jospin !

Eva Jospin, nous invite à une immersion lente, presque initiatique, au cœur d’un monde où la forêt, la grotte et l’architecture se confondent. Le Grand palais nous laisse entrer dans l’univers de l’artiste. Le regard se perd, le corps s’ajuste, le rythme change. Ici, rien ne se donne immédiatement. Tout se découvre pas à pas.

Du 10 décembre 2025 au 15 mars 2026, l’artiste investit l’espace avec plus d’une quinzaine d’œuvres, dont plusieurs créées spécialement pour cette exposition et dévoilées pour la première fois au public.  Parmi les grandes découvertes de Grottesco, une série de bas-reliefs brodés attire immédiatement l’attention. Ces œuvres inédites brouillent volontairement les frontières entre les disciplines : la broderie quitte la surface plane pour devenir volume, relief, architecture. C’est là toute la force du travail d’Eva Jospin : transformer un matériau humble le carton en vestige intemporel, et donner à voir un monde silencieux, sans figures humaines, mais profondément habité. Chaque œuvre est à la fois mémoire et promesse, fragment d’un monde plus vaste.

Avec Grottesco, l’artiste atteint une forme de maturité sensible : l’exposition devient un théâtre silencieux, un espace de projection intérieure, un lieu où l’on accepte de ne pas tout comprendre immédiatement.

Expositions Eva Jospin / Claire Tabouret.

Au Grand Palais, Claire Tabouret propose une exposition traversée par une même respiration. D’un seul souffle !

La peinture de Claire Tabouret s’impose sans éclat, mais avec une intensité profonde. Les figures, souvent féminines et jeunes, apparaissent frontalement. Elles occupent l’espace avec une présence calme, presque immobile, comme suspendue dans un instant fragile.
Les couleurs vibrent, oscillant entre douceur et tension. Les fonds ne sont jamais neutres : ils participent à l’instabilité de l’image, renforçant cette impression d’entre-deux, caractéristique du travail de l’artiste. Claire Tabouret ne raconte pas une histoire précise. Elle convoque des sensations communes, des souvenirs diffus. Chaque visiteur est libre d’y projeter sa propre mémoire. En quittant le Grand Palais, les visages peints par Claire Tabouret continuent de nous accompagner, comme une image persistante, retenue dans un souffle.

D’un seul souffle parle du passage :

de l’enfance à l’âge adulte,

de l’intime au collectif,

de la présence à l’effacement.

Carine. K


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