good-kill-afficheLe Commandant Tommy Evans, basé à las Vegas, combat des heures durant. Les Talibans à distance, avec des drones télécommandés, bien calé dans son fauteuil, Il est marié, père de deux enfants. Bien que physiquement présent chez lui la moitié de son temps, il est souvent absent, visiblement abîmé dans des tourments qui le hantent. Son épouse s’en plaint au point que le couple en vient à se quereller. Il ne cède cependant pas et poursuit sa mission mais le doute sur son bien-fondé s’installe…

Un beau film, tiré de faits réels, sur les dégâts psychologiques qu’entrainent la guerre chez les combattants et leur famille, un thème qui n’est pas sans rappeler «American snipper». Au-delà de ce thème, ce film illustre cette nouvelle forme de guerre qui se fait par console interposée Il s’agit ici d’un combat qui pourrait passer pour virtuel. Le message est clair, n’est pas un jeu, des hommes meurent sous les coups, comme ceux qui sont au bout du fusil. Dans la guerre, il n’y a pas de mauvaises et de bonnes façons de tuer, c’est ce que laisse entendre le titre: il n’y a pas de Good Kill !

Léa Berroche

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