Candelaria est un femme d’ un certain âge, qui vit de manière modeste avec son compagnon Victor Hugo. L’histoire nous amène sur l’île cubaine, à l’époque de l’embargo international décrété contre le pays.
En chanson nous rencontrons cette femme avec sa joie de vivre, malgré les difficultés quotidiennes. Un jour au travail elle retrouve une caméra oubliée dans le bac à linge de son lieu de travail. Candelaria décide de l’emporter chez elle et informe Victor Hugo qui s’exerce à filmer sa femme, la regarde à travers cette caméra sous son meilleur jour. Malgré leur âge le couple retrouve sa sexualité.
Dans ce quartier très pauvre Candelaria et Victor Hugo sont obligé de vendre leurs effets personnel pour s’acheter à manger. La vie devient de plus en plus dur. Candelaria n’arrive plus à travailler. Un jour Victor Hugo perd la caméra et se retrouve pris dans la tourmente, les receleurs qui l’ont en leur possession l’oblige à vendre ses vidéos intimes, un harcèlement moral sur Victor Hugo, qui décide d’accepter le deal afin de subvenir aux dépenses de la maison. Candelaria est contre mais finit par laisser faire. Cette dame âgée déjà fragile qui n’a pas eu enfant, est diagnostiquée porteuse d’un cancer en phase terminale. Elle décide de ne pas se faire opérer mais bien vivre c’est dernier instant avec son compagnon de toujours Victor Hugo.
Le scénario de ce film mélancolique, est proche du vécu du producteur et réalisateur Jhonny Hendrix Hinestroza du fait du hasard, lui même avait pour rêve de s’installer à Cuba et d’appeler sa fille Candelaria. Son premier long métrage parue en 2012 au festival de Berlin. D’origine Colombienne, il est aussi l’organisateur du festival de cinéma de Cali. Les cubains coupés du monde sous embargo, Comme ci le temps s’était arrêté sur l’île.
La tristesse transformée en amour voilà une belle leçon de vie.
Carine.koffi rédactrice au magazine lumières en arts