Jusqu’ au 10 juillet vous pouvez voir à la fondation Jérôme Seydoux – Pathé une exposition de belles lithographies, qui nous montre ce que le génie du caricaturiste Faria à  apporter ses dessins à la société Pathé.
Né en 1849 dans le nord du Brésil, son père médecin meurt alors qu’il avait 6 ans.
Sa mère dès 1855 s installé à  Rio de Janeiro il fait ses études à l’université des beaux-arts.
Il apprend le dessin et Dès 1874 il est remarqué pas ses œuvres satiriques; il croque des scènes de rue et d’intérieur.
En 1882, il travaille pour le journal O Mosquito et, avec un collègue Carlos Cléricé, il vient s’installer à Paris dans le quartier de Montmartre au 6 rue Steinkerque à deux pas de l’Élysée Montmartre.
Il réalise tout d’abord des affiches pour le théâtre et le music-hall.
C’est l’époque où se développe la technique de la lithographie qui permet de reproduire en grand nombre ses dessins.
Il travaille pour Pathé de 1902 à 1911 date de son décès.
Les affiches qu’il a réalisées permettront à la société cinématographique de se faire connaître en France et dans le monde entier.
En 1902,  une grande affiche montre les méfaits de l’alcool.
Au centre une scène dans un café et d’ un côté un repas familial et de l’autre des hommes ivres.
Il montre avec précision les costumes et les robes de l’époque.
En 1902 -1903 les contes populaires inspirent le cinéma (le chat botté, Don Quichotte).
En 1905, un film historique : la guerre Russo-japonaise ou il dépeint une scène de combat et au bagne, film de violence ou  l’on voit le meurtre d’un policier.
En 1906, le spectacle forain et ses différents stands.
La vie aux indes avec un décor très coloré, et, Le voyage autour d’une étoile (science-fiction)
En 1907, le film l’Otage , western français pour concurrencer le cinéma américain.
En 1909, La Porte, situation comique où l’on remarque la qualité des visages et le voleur mondain (premier gentleman cambrioleur).
Sur ces deux affiches il représente les spectateurs.
Également en 1909 madame Talien  d’une série de films historiques.
En 1910, la Geisha.
En haut de l’affiche un bandeau que l’on changeait avec le titre avec la langue du pays de la projection.
En 1911, une de ses dernières affiches : Nick Winter contre Nick Winter, parodie de film policier.
Un grand merci aux 3 étudiantes de l’université Paris 3 qui nous ont permis de découvrir ce caricaturiste génial.
Exposition visible jusqu’au 10 juillet.
Jusqu’au 3 avril, à la fondation, projections de films allemands produits de 1919 à 1929.
C’Était alors le meilleur cinéma d’Europe.
Les projections des films muets et d’accompagnée au piano par les élèves de la classe D’improvisation de Jean-François Zigel.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

Adresse : 73 Avenue des Gobelins,

75013 Paris

Téléphone : 01 83 79 18 96

www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com

léa Berroche rédactrice au magazine culturel lumières en arts

Fleuron

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