Le 15 juin dernier avait lieu la présentation officielle de la programmation du Nancy Jazz Pulsations. Une programmation articulée autour de trois axes : raconter, inventer, célébrer

Depuis de nombreuses années, le NJP propose une ouverture plus qu’intéressante sur la scène RAP. Et pour cause, une volonté d’élargir son public à la jeunesse. Un Pari peut-être risqué, mais certainement tenu, puisque depuis deux ans, nombreuses sont ces jeunes personnes venant assister aux shows d’artistes rap que désormais l’on ne présente plus dans le game : Benjamin Epps, Frenetik, Dinos, Jazzy Bazz…

Pour les 50 ans du NJP, l’ouverture au rap s’annonce donc particulièrement intéressante, puisque en même temps seront célébrés les 50 ans du hip-hop, avec deux soirées à ne rater sous aucun prétexte. Une première soirée aux sonorités hip-hop, raggae et nu jazz avec en guest star Yasiin Bey aka Mos Def, Faada Freddy et Kamaal Williams le jeudi 12 octobre sous le chapiteau.

Puis une deuxième soirée rap le vendredi 13 octobre avec Nes, Prince Waly, Meryl et Disiz pour un max d’embrasement.

En même temps à la salle Poirel on célébrera les 15 ans du label mancunien Gondwana Records, avec Hania Rani, pianiste et compositrice polonaise qui réussit avec talent à mettre la musique électronique au service de la pop néo-classique.

Côté pop française, grosse soirée prévue le mardi 17 octobre sous le chapiteau, avec Zaho de Sagazan, déjà présente à la première édition du Nancy Jazz Kraft en 2021.

Dans la série des retours, on retrouvera également Gilles Peterson, le géni franco-suisse et principal instigateur du mouvement « Acid Jazz » pour un dj set groovy le jeudi 12 octobre au Magic Mirrors.

Et parce que le NJP reste avant tout un festival de Jazz, pour les 50 ans on aura une programmation avec au moins 40% de jazz, confirme Thibaud Rolland directeur-programmateur du NJP.

Du jazz à la Manufacture avec Immanuel Wilkins et Céline Bonacina le lundi 16 octobre , Sandra Nkakè le samedi 21 octobre, et bien d’autres

Du jazz sous le chapiteau avec l’immense Marcus Miller le lundi 16 octobre.

Et cerise sur le gâteau, en clôture du festival, une création originale spécialement pensée pour célébrer les 50 ans du NJP. Comme maître d’œuvre de ce projet spécial et d’envergure- Michael League, bassiste américain, leader du groupe Snarky Puppy et fondateur du label Groundup. C’est lui qui aura pour mission de constituer une équipe de « All Stars » du jazz pour un hommage des plus somptueux à l’histoire du jazz dans toute sa complexité et sa multiplicité.

Mais si le mystère autour des artistes choisis ne sera levé qu’à la dernière minute, quelques noms ont déjà été annoncés pour cette soirée qui s’annonce mémorable. Parmi eux, Thomas Dutronc accompagné de Rocky Gresset et Stochelo Rosenberg,ou encore le Sun RA Akestra, de quoi nous mettre l’eau à la bouche…

Sarah GIORIA NDENGUE

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