Un film de :
Ceyda Torun
Genre: documentaire
Durée : 1h20
Distributeur :  Epicentre Films
Au cinéma le  27 décembre 2017 

Le travail de la caméra :

Charly a conçu une plate-forme pour les caméras, avec des moniteurs et un long manche, afin de contrôler la mise au point, les chats se déplacent aussi  bien à la verticale qu’à l’horizontale dans toute la ville.

Pour ne pas perdre leur trace il fallait les avoir constamment dans notre champ de vision.

 » A Istanbul, un chat est plus qu’un chat » .

Il incarne le chaos indicible, la culture, la singularité, qui font l’essence d’Istanbul »

Compagnons pour les uns,sauvage pour les autres,Les chats règnent en maîtres sur Istanbul.
Voici l histoire de ces animaux fabuleux que la caméra à su immortaliser au sein de ses habitants.
Istanbul voue un culte sans pareil à ces fėlidės , à la fois chasseurs de rats et amis fidèles; le reflet d ‘ une communauté partagée où  l animal est beaucoup plus que cela .
Sept « portraits »
Un documentaire passionnant.
Une illustration réconfortante du bonheur de vivre ensemble.

Le film de la réalisatrice Ceyda Torun lauréat du meilleur documentaire

 

léa Berroche rédactrice au magazine culturel lumières en arts

 

Istanbul est la ville des chats. Les dizaines de milliers qui errent dans les rues, vivent de ce qu’on leur donne ou de ce qu’ils chapardent. Certains ont choisi d’élire domicile chez l’habitant. Ce sont eux en effet qui décident le plus souvent d’adopter les êtres humains, et non l’inverse. Nous entrons ici dans le monde de ces chats par le biais de témoignages de personnes qui livrent leur vision de leurs rapports à ces animaux. Tous ressentent les bienfaits de leur fréquentation. Pour certains, ce sont de véritables thérapeutes qui ont atténué leur mal-être, leurs angoisses, voire même qui les ont guéris de leur dépression.

Nous allons suivre les aventures de sept d’entre eux dont celles du Mondain, du Psychopathe, de la Tombeuse ou de l’Arnaqueuse, autant de surnoms hérités de l’interprétation de leur comportement, car chaque chat a une personnalité propre. La caméra suit les félins au gré de leurs déplacements, sur les toits, dans les arbres, entre les tables de restaurants, ou dans les sous-sols où ils chassent les rats.

Ceyda Torun nous livre ici une vision idyllique de la situation, la vision de gens amoureux de ces félins. Elle a su filmer les chats avec talent, souvent en gros plans pour capter les expressions de leur visage. Des travellings à ras de terre nous font partager leur monde. Nous sommes au plus près de l’action, nous suivons leurs aventures, il y a du mouvement, leur histoire individuelle est souvent charmante. Au-delà de la succession d’anecdotes qui le constitue, ce film peut être interprété comme le fait ici un ami des chats. Il y voit le symbole d’une coexistence heureuse de deux communautés qui parviennent à se comprendre, même si elles ne parlent pas le même langage.

Cependant, on ne peut s’empêcher de penser que bien des stambouliotes n’apprécient pas de la sorte l’existence de ces hordes. On est prêt à parier que certains d’entre eux doivent être excédés par leur présence envahissante, leurs débordements, leurs chapardages, leurs miaulements…Ceux-là, on ne les voit pas !

                                                                                    C.de Rouffignac, rédacteur au magazine culturel lumières en arts

Fleuron

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