CINÉMA DU PANTHÉON

La Revue  » Les cahiers du cinéma  » présentent :

ALORS VOILA !

Premier des trois longs métrages réalisés par Michel Piccoli à 71 ans en 1997.
C’est le portrait d’une famille excentrique.

Le grand – père (Maurice Garrel) qui vit dans une roulotte dans la cour d’une gare semble n’aimer que sa fille et sa petite fille . Il a trois fils :
L’un est dépressif et vit toute la semaine dans une maison de repos.
Le second veut refaire sa vie et demande à toute sa famille de lui financer l’achat d’un camion .
Le troisième , incurable dépressif joué par Roland Amstutz qui plus tard finira par se jeter sous un train.
Michel Piccoli dira alors :  » Je ne savais pas à quel point je volais son désespoir « .

Ce film est inracontable et l’action est constamment tendue entre le drame et le burlesque.
On passe constamment de la pudeur à l’impudeur, de la retenue à l’excès.
Il montre ce que l’on ne voit pas habituellement au cinéma.
Le rôle des enfants est important. Ils sont spectateurs attentifs des adultes dans cette loufoquerie tragi – comique.
Distribution : Outre les acteurs déjà cités, il y a Roger Jently (acteur suisse), Bernard Bloch, Michèle Gleizer, Elizabeth Margoni et Dominique Blanc, compagne du grand-père.
Ce film, comédie de gestes et de situation est inclassable, mais original et bouleversant ! Un grand moment de cinéma !

Sur la photo :
A gauche, le scénariste du film Thomas Cheysson,
au centre : Bernard Bloch, acteur,
à droite : Marcos Uzal, des cahiers du cinéma.

 

 

 

H.Lejosne

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