LA MÉLODIE DU BONHEUR

affiche-la-melodie-du-bonheurUn film de :
Robert Wise (West Side Story – La Maison du diable)
Avec :
Julie andrews (Il étais une fois – Shrek 4)
Chistopher Plummer (Remenber – l’affaire Monet)
Eléanor Parker (Arabesque – La croisière s’amuse)
Durée : 2h54
Distributeur : Lost Films
Au Cinéma le 19 novembre 2016

[dropcap style= »normal or inverse or boxed »]M[/dropcap]aria accomplit son noviciat dans un couvent de Salzbourg. Espiègle, de caractère indépendant, peu respectueuse du règlement, elle aime batifoler dans la nature. Voyant que Maria n’est pas prête pour la vie monacale, l’Abbesse l’envoie dans la famille du Capitaine von Trapp pour être la gouvernante de ses sept enfants.

Cet homme autoritaire fait régner une discipline de fer autour de lui depuis la disparition de son épouse. À la faveur d’une longue absence du père, Maria va faire découvrir à ces enfants les rires, le jeu, la danse, les chants. À son retour, d’abord furieux de voir régner cette indiscipline, il finit par admettre la nouvelle situation.

LA MÉLODIE DU BONHEUR

Arrive une amie du Capitaine, la Baronne Elsa Schraeder qui a la ferme intention de se faire épouser. En dépit de son désir de donner une mère à ses enfants, le Capitaine va devenir progressivement réticent à ses avances car il est amoureux de Maria, elle-même sous le charme de cet homme. La Baronne sentant le danger, éloigne Maria qui retourne au couvent. L’Abbesse comprenant la situation, conseille à Maria de suivre les élans de son cœur. Elle revient alors au château. Les amoureux se marient au moment où l’Autriche est annexée par l’Allemagne nazie. Autrichien dans l’âme, ne pouvant accepter de servir ce régime, il décide de quitter le pays avec toute sa famille.

Cette comédie musicale aux 5 Oscars de Robert Wise est sortie en 1965. Il faut la voir aujourd’hui en version originale à la fois pour l’image et pour le son qui ont été restaurés de main de maître. Les montagnes autrichiennes sont superbes, Salzbourg est magnifiquement photographié, certaines chansons, que l’on croyait avoir oubliées, nous enchantent à nouveau.

LA MÉLODIE DU BONHEURQue dire de l’histoire ? D’accord, elle peut paraître nunuche, trop sucrée, trop conventionnelle, trop pleine de bons sentiments. Oui, on sait d’emblée ce qui va arriver ! Mais si l’on accepte de retrouver son âme d’enfant, de mettre au placard son esprit grincheux, on tombe délicieusement sous le charme de ce conte. On est ravi qu’arrive ce que l’on attend. Bien que le spectacle dure près de trois heures, on ne s’ennuie jamais. Quant aux acteurs, les enfants sont tout simplement épatants, Julie Andrews (Maria) est d’une fraîcheur craquante et Christopher Plummer joue magnifiquement ce père faussement outré par les initiatives de la gouvernante.

Christian de Rouffignac et Léa Berroche

Fleuron

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