Un film de :
Nicolas Bary (Au bonheur des ogres – Clinic)
Avec :
Sacha Pinault (Le Petit Spirou)
Pierre Richard (Un Profil Pour Deux – Mes Héros)
François Damiens (Ôtez-moi d’un doute – La Famille Bélier)
Durée : 1h26
Distributeur : La Belle Company / Apollo Films
Au cinéma le 27 septembre 2017

Le petit dernier de la famille Spirou, un garçon d’une dizaine d’années, va devoir, à son grand désespoir, quitter son école pour entrer dans l’école des grooms, comme l’ont fait tous les membres de sa famille avant lui. Son grand-père tente de le convaincre de la beauté du métier en l’attirant dans son grenier où sont entassés une multitude d’objets hétéroclites, chers à son cœur, qui lui rappellent l’hôtel de sa vie. Pour le préparer à cet emploi, sa mère décide de lui faire confectionner un costume de groom, qu’il ne devra plus quitter. A l’école, ce costume fait l’admiration des uns et attire la raillerie des autres. Les enfants sont sous la conduite de Mademoiselle Chiffre, une institutrice au décolleté provocant dont tout le monde est amoureux, de Monsieur Mégot, un prof de gym frustre, mal dégrossi, alcoolique, stupide et fainéant, et l’abbé Langélusse, un prof de chant délirant. Le Petit Spirou, amoureux de la mignonne Suzette, ne sait comment la séduire. Il projette de l’inviter à faire le tour du monde avec lui. Pour cela, il lui faut un véhicule. Ce sera le « Supokitu », un vélo side-car bricolé avec sa bande de copains. Il promet alors à Suzette de lui faire découvrir des paysages merveilleux, exotiques, enchanteurs, terrifiants ! Et les voilà partis tous deux à la découverte de ce monde fantastique…C’est au retour qu’il trouvera sa future vocation : il ne sera pas groom, il gardera le costume mais deviendra, comme le Grand Spirou, un aventurier.

Ce film tout public de Nicolas Bary, qui plaira très vraisemblablement aux pré-adolescents, est une adaptation cinématographique de la bande-dessinée « Le Petit Spirou » des Editions Dupuis. Il nous laisse perplexe. Il faut dire que la première heure est bien longue, on s’ennuie parfois. Les gags, efficaces en bande dessiné, perdent souvent ici de leur saveur. Heureusement la fin, charmante et pleine de poésie, est une réussite qui relève le film. A cela, il faut ajouter le casting qui rassemble une bande sympathique d’acteurs avec, notamment, Pierre Richard en Papy complice et quelque peu lubrique, François Damien, un Monsieur Mégot crasse à souhait qui enthousiasmera les enfants, et Philippe Katerine qui incarne un abbé Langélusse complétement déjanté.

C. de Rouffignac et Léa Berroche rédacteurs au magazine culturel lumières en arts www.lumieresen arts

Fleuron

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